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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 12:49

 


Monique RIFFAULT

 

1921-2005

 

Artiste Peintre et Médailleur

 

        

 

 

 

       A Menton été 1985

 

11/07/1921 – Naissance à Quimper

 

père : Guilhaume CAZENAVETTE, magistrat, sculpteur et dessinateur- caricaturiste

 

mère : Marthe CARRERE, sans profession, miniaturiste

 

deux sœurs : Louise, artiste peintre ayant fait les Beaux-Arts et Marguerite

 

Monique est la benjamine

 

Maison familiale du XVIIème siècle: 8 rue Perrey Geoffroy 65190 TOURNAY (Hautes Pyrénées), héritée du grand-père paternel

 

Enfance : rue du Cherche Midi à Paris puis à partir de l’âge de 11 ans 14 rue Rosa Bonheur à Paris 15ème

 

Etudes secondaires au Collège Lycée Victor Duruy à Paris 7ème

Première partie du baccalauréat à Paris, la seconde à Toulouse par correspondance en raison de la guerre

 

Meilleures amies : Cécile Bernheim épouse Landau, Magdeleine Régnier et Chantal Gille

 

Très tôt Monique Riffault montre un goût très sûr pour le dessin et la couleur qui se traduit dans de nombreuses aquarelles et dans des dessins humoristiques ; elle s’exerce également avec talent au modelage      

 

Monique à 15 ans fait la connaissance durant l’été 1937 à Donville (50) de Jacques Riffault âgé de 17 ans qui passe ses vacances avec ses parents et ses sœurs dans la seconde moitié de la même villa

 

Au début des vacances, Jacques filme avec sa toute nouvelle caméra en 16/18 sa voisine Monique à son insu jouant au ballon sur la plage avec sa mère. Puis, plus tard, il accepte que Monique fasse un moulage de son visage.

 

Jacques attendra 1939 pour se manifester à nouveau par l'intermédiaire de Marguerite établie à Paris. Après quelques lettres échangées, Jacques rend visite  à Monique pour la première fois chez ses parents à Tournay fin 1939. Ils se marient à Paris le 17 novembre 1941.

 

Jacques Riffault, tenté initialement par le professorat (histoire-géographie), se lance après l'été 1937 dans des études de droit et de sciences politiques. Diplômé de sciences politiques (géographie économique en 1939), il effectue en 1939 ses classes d'officier de l'Armée de l'Air, est démobilisé en Algérie, devient officier défenseur à Paris, puis après avoir participé à la campagne d'Allemagne, s'inscrit à l'Institut de Sciences Politiques et à la Faculté de Lettres. Il obtient les diplômes de morale et sociologie en 1944 et de l'Institut des Sciences Politiques Section Diplomatie en 1946, travaillant parallèlement au cabinet d'Edouard Frédéric-Dupont comme stagiaire. Il prête le serment des avocats au Barreau de Paris en 1947.

 

Ils s’installent successivement à Versailles Villa Champs Lagarde, puis à Paris : Boulevard Murat, 135 avenue de Suffren où Jacques crée son cabinet d’Avocat et enfin, lorsque Guilhaume et Marthe retournent à Tarbes dans les Pyrénées, 14 rue Rosa-Bonheur en loyer 48.


Ils auront cinq enfants : Cécile (artiste peintre), Michel, Agnès, Jacqueline et Véronique, onze petits-enfants et connaîtront neuf de leurs arrières-petits-enfants.

 

 

                       OEUVRES ET CREATIONS DE MONIQUE RIFFAULT 

 

Monique RIFFAULT se définit elle-même comme :

 

                                         "Artiste Peintre

                                          Médailleur de la Monnaie de Paris

                                          Sociétaire du Salon des Indépendants

                                          Sociétaire du Salon des Artistes Français"

 

   


1949 - Fait des dessins pour carrés et écharpes pour GIMBEL-SAKS PURCHASING S.A.

 

Dans les années 50, fait des dessins pour tissus notamment pour Trianda société dirigée par son beau-frère Nicolas Triandafillidis


1951- Fait des dessins pour SCHEURER, LAUTH & CIE THANN (Ht Rhin), la NSCA (NOUVELLE SOCIETE COMMERCIALE AFRICAINE à DAKAR), la Cie du Niger
Exemples : "cerisier", "antilope", "sirène", "ciseaux et rubans", "grues et flamants", "coquilles et corail", "Nénuphars", "Canards"

et pour la maison d'édition NATHAN.

 


Accueille comme jeune fille au père, Christa ALTENSTETTER, jeune adolescente allemande fugueuse qui a abandonné ses études pour venir en France. Christa reprendra ses études et deviendra un brillant professeur de sciences politiques aux Etats-Unis, spécialiste des politiques de santé en Europe (http://qcpages.qc.edu/Political_Science/altenstetter.html).

 

En 1957, Jacques lui fait la surprise de l’achat d’une bergerie route de Sainte Agnès à Menton (06) qu’ils agrandissent et transforment en jolie résidence de vacances

 

Vers 1958, publie aux Editions Lito (Suède), deux albums pour enfants inspirés par sa fille Jacqueline lorsque celle-ci était âgée de 4 ans : "Voyage en Amérique du soir" et "Et ron ron ron, petit patapon"

 

Dans les années 60, crée trois tapisseries (application de tissus, broderies avec rehauts de traits de couleurs) : "La dame à la licorne", "Le petit tailleur" et "L'oiseau de feu"

 


1967 – commence la peinture à l'huile à l’âge de 46 ans en amateur

 

Expose à partir de 1970 dans les salons du Grand Palais dont elle devient sociétaire quelques années plus tard

 

1970 – Expose aux Artistes Français :

« Cécile et ses enfants » + 2 paysages

 

1971 – Expose aux Indépendants :

« Le temps des mimosas »

 

1971 – Expose aux Artistes Français et reçoit la Mention Honorable

 

1971 – Expose à Cannes :

« L’Olivaie abandonnée »

 

1972 – Expose aux Artistes Français :

« Véronique et le ceinturon »

« Les oliviers et la mer »

 

1972 – Expose aux Salon des Réalistes indépendants :

« Michel à la chemise rose » (n° salon 3915)

« Le col de la Madone » (n° salon 3914)

 

1973 – Expose aux Indépendants – catégorie Réalistes :

« Nu à la chaise verte » (n° salon 3826)

« Nu vernissant ses ongles » (n° salon 3827)

 

1973 – Expose aux Artistes Français :

« Le Loup »

« Les devoirs de vacances »

 

1973 – Première exposition particulière à la Galerie "Art 3" 3, avenue de Suffren à Paris du 29 novembre au 15 décembre (produit exposition 9.600 F)

« Franck » « Le sentier de la source » « Les cyprès bleus » « Les environs de Sospel » « Vers Sainte Agnès » « Les oliviers et la montagne » « Dans les pins » « Le fusil » « Le Loup » « La tunique indienne » « L’olivier de Noël » « Les devoirs de vacances » « Bouquet au mortier » « Bouquet sur fond bleu » « Œillets et cerises » « Le col de la Madone à Pâques » « Le polo rayé » « Les collines de Menton en hiver » « Nu aux marguerites roses » « La plage avant le grain » « Nu à la chaise verte » « Menton la nuit » « Le cerisier » « Le lézard » « Le saule de Ville d’Avray » « Le cerisier (Pt Frt)» « L’éléphant bleu » « La crèche » « Les mimosas » « La Roya » « La robe bretonne » « Dans les oliviers » « Sentier aux cyprès blancs » « Terrasse dans les oliviers » « Le Col de la Madone, l’été » « Les iris blancs » « Pentecôte normande »

 

A partir de 1974 poursuit la peinture à l’huile à titre professionnel

 

1974 – Expose aux Artistes Français « Véronique en hiver » « Le fusil »

 

1974 – Expose aux Indépendants : « Nu aux marguerites roses » (n° salon 3736)

 

1975 – Expose aux Indépendants : « Du mont Agel vers Nice » (n° salon 3672)

 

1975 – Expose aux Artistes Français (3): « Châteauneuf de Contes » (département 06) « Femme et enfant endormis »

 

1975 – Deuxième exposition particulière à la Galerie "Art 3" , avenue de Suffren à Paris et à la Galerie Art 3 Hilton 18 avenue de Suffren à 75007 Paris du 26 novembre au 11 décembre : « Tulipes et soucis, oranges et pommes » « Carole » « Annette » « Femme et enfant endormis » « Du Mont Agel vers Nice » « Le bébé au couffin » « Fleurs au Bouddha de jade » « Les semailles dans les oliviers » « Cannes, dattes et tournesols » « Véronique en rose » « Oliviers de SAINTE Lucie3 « Le cahier de vacances » « Neige au Col de la Madone » « Pins et cyprès bleus » « La ratatouille » « Nu couché » « Les grandes marguerites » « Annette en salopette à fleurs » « La Bévéra » « Le pécher en fleurs » « Pascale et les vacances » « Le Var » « Châteauneuf de Contes » « Sainte Agnès vue du Col des Banquettes » « Inglis » « Mer basse à Chausey » « La lecture » « Midi sur Granville » Tableaux exposés au Hilton « Sur la corniche Angevine » « Retour de promenade » « Les bigaradiers » « L’allée » « Bords de Loire » « Les iris bleus » (produit expo 2.880 F (trois toiles vendues deux 900 F et une 1.080F)

 

1976 – Expose aux Indépendants (2): « La tunique rose » (n° salon 3752) « Neige au col de la Madone » (n° salon 3753)

 

1976 – Expose aux Artistes Français (3) : « Le pêcher en fleur » (n° salon R297) « Semailles dans les oliviers » (n° salon R2953)

 

1977 – Expose aux Indépendants (2) : « Véronique en blanc » (n° salon 3633) « Composition aux chardons » (n° salon 3634) 1977 – Expose aux Artistes Français (3) : « Le Var » (n° salon R987)

 

1977 – Troisième exposition particulière à Washington D.C. 1512 Connecticut Avenue, The Veerhoff Galleries en octobre 1977 – Vend trois toiles aux USA en octobre (2.500 F)

 

1978 – Expose aux Artistes Français : « La tétée » ((S) R 2056 (3))

 

1978 – Expose aux Indépendants- catégorie Expressionnistes : « Vallée de Notre Dame des Fontaines » (n° salon 3882) « Au balcon » (n° salon 3881)

 

1978 – Quatrième exposition particulière à la Galerie "Art 3", avenue de Suffren à Paris du 18 mai au 6 juin: « Les liserons » « Chapelle Ste Lucie » « Le bac à plantes » « Utelle » « La nouvelle-née » « Pâquerettes et Fraises » « Dans les oliviers » « Bouquet Orange et Jaune » « L’enfant aux marionnettes » « Jardin sauvage » « Montagne Ste Agnès » « Vallée Notre Dame des Fontaines » « Le petit pommier » « Coccinelle dans une serre » « Porte ouverte sur le jardin » « Nu couché » « Fleurs de courgettes » « Pamplemousses » « Fleurs des champs normandes » « Le Col des Banquettes » « Digitales et Chèvrefeuilles » « La vieille bergerie » « Au-dessus de Nice » « Le balcon » « Embouchure de la Sienne (Cotentin) » « Véronique en blanc » « Estuaire de ma Sienne(Cotentin) » « Tournesols et dattes » « Nu vernissant ses ongles » « Sophie » « La nouvelle route » « Les Cannas » « La Lande » « Alexis » « Col de Castillon » « Les renoncules » « Enfant au chien de peluche » « Gloxinia » (produit expo 2.190 F) 1978 – Vend 100 cartes illustrées (1.000 F)

 

1978 – Vend un portrait (1.000 F)

 

A partir de 1979 crée des médailles pour la Monnaie de Paris

 

1979 – Expose aux Indépendants (2): « Musique pour les plantes » (n° salon 3870) « Paysage d’oliviers » (n° salon 871)

 

1979 – Expose aux Artistes Français (5) : « Le jardin sauvage » (n° salon R2055 3)

 

1979 – Edition par la Monnaie de Paris de la médaille "A l'enfance" à l'occasion de l'année de l'Enfance

 

1979 – Edition en octobre de la médaille "Maternité" par la Monnaie de Paris

 

1979 – Expose en groupe à la Galerie Claude Renaud boulevard Raspail à Paris

 

1980 – Expose aux Indépendants (2): « Les gorges du Cians » (n° salon 4220)

 

1980 – Edition en mars de la médaille "Joies d'une naissance" par la Monnaie de Paris

 

1980 – Exposition de groupe en mai au Centre Culturel du 10ème arrondissement de Paris

 

1980 – Edition en avril de la médaille "Départ pour une vie à deux" par la Monnaie de Paris

 

1980 – Edition en décembre de la médaille "G-W PABST" par la Monnaie de Paris

 

1981 – Edition en janvier de la médaille "Max Linder" par la Monnaie de Paris En préparation pour la série LE BESTIAIRE DE LA MONNAIE : "Le raton laveur"

 

1981 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris (2) : « La rivière » (n° salon 3865) « La lettre » (n° salon 3864)

 

1981 – Expose aux Artistes Français au Grand Palais à Paris : « Après-midi au jardin »

 

1981 – Expose en mai dix toiles au Salon ART VIVANT, au Château de la Roche Guyon Invité d'honneur : Ben

 

1982 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris : « Le chapeau rouge » (n° salon 4087) « Vue sur le Cap Martin » (n° salon 3789)

 

1982 – Vend une toile (1.500 F)

 

1982 – Edition de la médaille « La sarigue » par la Monnaie de Paris

 

1982 – Edition de la médaille « Aucassin et Nicolette » par la Monnaie de Paris

 

1983 – Expose pour la première fois à la Galerie d’Art d’Aéroports de Paris Orly Sud 103 94396 ORLY AEROGARE CEDEX du 09 au 30 août : « La lettre » « La rivière » « Jardin sous la pluie » « Liserons » « Pommes et raisins » « Nu au philo pourpre » « Les Gorges du Cians » « Menton » « Citrons verts » « Oliviers près de Peille » « Nicolas » « Pommes reinettes » « Sabine » « Le jardin sauvage » « Xavier » « Grandes tulipes roses et iris » « Les oliviers roux » « Pâques au jardin » « Vue sur Carnolès et le Cap Martin » « Mimosas et enfant lisant » « Forêt de Valdeblore » « Iris et oranges » « Le chapeau rouge » « Bouquet nacré » « «Au téléphone » « Renoncules » « Planches à voile à Menton » « Musique pour les plantes » « Œillets du poète » « Haricots d’Italie » « Melon et pommes » Et quelques plâtres de médaille : « Maternité » « Le Raton Laveur » « A l’enfance » « Le puma »

 

1983 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris et vend une toile (4.000 F)

 

1983 – Vend toile (7.000 F)

 

1984 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris (2): « Nu au philo pourpre » (n° salon 4255) « Pâques au jardin » (n° salon 4256)

 

1984 – Edition des médailles "Le puma" 68 mm (CFM.76 mm) et "Max Linder" 68 mm

 

1984 – Edition particulière pour la Société de la Tour Eiffel

 

1985 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris : « Le bouquet de Véronique » (n° salon 2176)

 

1985 – Expose (troisième deuxième exposition) à la Galerie d’Art d’Aéroports de Paris Orly Sud 103 94396 ORLY AEROGARE CEDEX du 21 août au 09 septembre 1985 – Vend une toile (commande) 6.000 F

 

1986 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris en mai: « Les vieux oliviers » « Nu faisant une patience » (n° salon 3205) « Nu » (n° salon 3253) « Mauvezin »

 

1986 – Vend un portrait (commande) 2.000 F

 

1987 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris:

 

1988 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris: « Pâques aux tisons » (n° salon 287) « Les collines de Menton » (n° salon 3564)

 

1988 – Expose chez WANG France du 15 avril au 19 mai 1988 78/80, avenue Gallieni, 93174 Bagnolet cedex Tour Galliéni 1 10ème étage « Fushias et cerises » « Enfant à la robe bretonne » « Iris et oranges » « Freesias » « Porte sur le jardin » « Fleurs des Champs » « Enfant au fauteuil vert » « Vue sur le Cap Martin » « Citrons verts » « Jeune fille faisant un bouquet » « Pommes reinettes » « Col de la Madone » « Printemps méditerranéen » « Dans les oliviers » « Enfant au tee-shirt blanc et rouge » « Jardin sous la pluie » « Jardin à Menton (avec le cadre) » « Haricots d’Italie » « La Bévéra » « Melon et pommes » « Bruyères blanches et enfant jouant (avec le cadre) « Oliviers » « Pommes et raisins » « Nu » « Anémones » « La Rivière »

 

1988 – Edition de la médaille "Le polatouche ou écureuil volant" dans la série bestiaire Edition de la médaille "Aucassin et Nicolette" série grands amoureux n°1

 

1989 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris : « Au col de la Madone »

 

1990 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris : « Iris et orange - Hommage à Vincent Van Gogh » (n° salon E 3958) « Au jardin » (n° salon E 3957)

 

1992 – Expose au Salon des Artistes Indépendants au Grand Palais à Paris (2): «Le café au jardin»

 

1993 – Participation à l’exposition « L’Art Contemporain » <<MUNICH >> organisée par l’Association pour la Propagation du Patrimoine Artistique Français (APPAF) Loi 1901

 

2000 – Vend une toile de fleurs (3.000 F)

 

2002 – Expose au 32ème Salon de Champagne sur Oise au Centre Culturel et Sportif – Parc Municipal 15, rue de Welwyn à Champagne-sur- Oise du samedi 23 novembre au dimanche 1er décembre 23 novembre 2002 – remise du prix du comité des fêtes de Champagne « Port de Menton » huile 116 x 89 mis à prix 2.250,00 € « Le café au jardin » huile 100 x 80 1.800,00 € « Xavier » huile 65 x 81 1.125,00 € Prix du point : 45 €

 

2003 – Expose au 33ème Salon de Champagne sur Oise « Le Festival de Menton 2 » « Fleurs des champs » « Nu » (n° salon 3253) « Les chardons de la Bévéra »

 

2004 – Expose au 34ème Salon de Champagne sur Oise « Pâques aux tisons » (n° salon 287) « Citrons verts » « Vue sur la Cap Martin » « Xavier »

 

2004 – Décès de son fils Michel

 

2005 – Décède à l’hôpital de la rue Vaugelas à Paris 15ème

 

Biographie en cours merci de votre patience !

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11 juillet 2021 7 11 /07 /juillet /2021 19:44

MONIQUE RIFFAULT

14 rue Rosa Bonheur

PARIS 15°

 

 

Notes en introduction à mon exposition

du 29 novembre au 15 décembre 1973

GALERIE ART3

_________________________

 

 

Je ne suis pas venue tôt à la peinture. Depuis toujours j’ai dessiné, modelé, peint, mais de façon épisodique : dessins de tissus, aquarelles, albums pour enfants, grands panneaux décoratifs en tissus appliqués et brodés, sculptures, etc…

 

Je me suis mariée très jeune. Mon mari et moi avons élevé cinq enfants. Cela est très important pour moi. Nous nous en sommes beaucoup occupés, sans le moindre sentiment de contrainte. Nous les emmenions partout avec nous, même en bateau, nous leur fabriquions des jouets incroyables, entre autres un village entier et ses habitants : quatorze poupées de chiffon de 15 cm de haut, fort expressionnistes. Pour leur faire aimer les livres, tout petits, je leur lisais des contes : Les mille et une nuits, traduction Mardrus, en expurgeant au passage (...), les Contes du Chat perché, pour citer les préférés dont ils se récitaient des passages dans leur lit.

Maintenant ils sont grands. La première s’est mariée très jeune après deux années de droit, avec un Ingénieur des Mines. Elle peint, nous peignons ensemble l’été. Nous nous critiquons très bien et nous nous respectons beaucoup.

 

Le second, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est marié lui aussi. La troisième termine sa médecine cette année, ainsi que son mari. La quatrième potasse ses oraux de Doctorat de Droit et du Concours de la magistrature. La dernière vient d’entrer en sixième…

 

Nous sommes toujours heureux de nous retrouver au complet. Les mêmes choses nous font rire, ou nous attristent ou nous révoltent. Nous parlons beaucoup ensemble, nous écoutons avec ravissement Bach, Brahms et Prokofiev, en mettant le son très fort pour en avoir plein les oreilles.

 

Bientôt il n’y aura plus que notre cinquième à la maison.

 

Au fur et à mesure des départs, j’ai commencé, très banalement, à me sentir sous-employée. Ca n’allait plus du tout. C’est alors que mon mari m’a offert MA BOITE de peinture à l’huile. Il y a six ans de cela.

 

Sans idées préconçues, sans avoir suivi d’école, je me suis retrouvée, en quelques années et à ma propre surprise, une espèce de peintre classique égaré dans le vingtième siècle.

 

Il n’y a là aucune mauvaise volonté de ma part ; j’aime profondément la nature, j’ai un besoin vital de m’y plonger et de la traduire avec fidélité et tendresse. Je la trouve toujours plus belle que les représentations qu’on en fait, et les menaces qui pèsent sur elle me la font aimer davantage.

 

A chaque arrivée de vacances, je me jette sur ma première toile avec toutes mes réserves de forces.

 

L’été 1972, après avoir été accaparée pendant deux mois par des occupations familiales, à peine à Menton, je traîne mes enfants en pique-nique-peinture vers la montagne ensoleillée, et puis hélas, le déjeuner tout juste avalé, un orage accompagné d’une pluie tenace nous oblige à lever le camp.

 

Furieuse, frustrée, je descendais vers la côte, lorsque la pluie s’arrête. Je me fais larguer au Col de l’Olive où je trouve toujours quelque chose à me mettre sous la dent, et là, après avoir hissé ma boite et ma toile jusqu’à mon coin, j’ai descendu mon 40 en trois heures avec frénésie, les pieds dans l’herbe trempée.

 

Comme j’avais des espadrilles bleu vif, le soir en rentrant j’avais les pieds teints en bleu céleste. Ca n’a jamais voulu partir et j’ai dû arborer ces extrémités surprenantes pendant trois jours à la plage… Mais la toile est une de mes préférées. C’est peut-être la seule que je n’ai jamais travaillée.

 

Ma première toile de cet été a aussi son histoire. J’avais repéré, à la fin des vacances précédentes, un endroit ravissant au début des gorges du Pian, après Sospel ; un méandre de rivière, coulant sur des pierres d’un gris perle délicat, avec une plage de sable et de grands arbres nobles, élancés, aux feuillages légers comme des plumes, le tout baignant dans une lumière d’argent.

 

J’en parle à mes grands et nous nous précipitons, sans oublier le pique-nique, à cet endroit enchanteur.

 

Une abominable surprise nous attendait : d’abord une énorme rampe d’accès pour camions. Sur mes beaux cailloux, deux excavateurs, un jaune et un rouge, des planches, un commencement de décharge dans un coin, le cours de la rivière détourné derrière les arbres : un massacre.

 

A cause de la rivière, les petits voulaient rester. On déjeune, cela remonte toujours le moral, et nous nous installons pour peindre, ma fille ainée et moï, pensant que nous arriverions bien à nous abstraire des machines, à remettre une plage et de l’eau en allant en chercher les tons et les valeurs un peu plus hauts, enfin le courage était presque revenu. A deux heures pile, un énorme camion benne arrive, avec des ouvriers très gentils, enchantés de nous trouver là, nous disant que nous ne les dérangeons pas du tout ; ils mettent la machine rouge en marche et commencent à ramasser des pierres. Alors là, dans ce creux de montagne, c’était effrayant. Nous plions bagage, la mort dans l’âme, les tympans broyés. Le chef de chantier arrête la machine et nous crie : « Alors, ça gène le pinceau ? » nous lui disons que oui. « Eh bien qu’est-ce que ça va être quand la jaune va marcher aussi ! » Nous n’avons pas attendu pour en juger. Les ouvriers étaient tout tristes de nous voir partir. Les petits, eux, étaient furieux : ils commençaient tout juste à réunir une collection d’os de ruminants, des fémurs, des mâchoires. Ils voulaient bien admettre qu’il n’y avait là rien de préhistorique, mais leur imagination était lancée.

 

Ces os nous ont poursuivis longtemps. Nous les jetions avec des cris et des menaces et ils réapparaissaient mystérieusement dans le jardin ou le coffre de l’auto. Nous sommes parvenus à ne pas les rapporter à Paris.

Enfin ce jour là nous nous sommes retrouvés sur une autre route, devant un site montagneux modelé par des paumes géantes et baigné d’un silence religieux…

 

Depuis peu je peins des fleurs. Pendant longtemps il me semblait que la seule œuvre que l’on puisse en tirer c’était de les mettre en vase, ce qui me plaît beaucoup d’ailleurs. Maintenant quand le bouquet est particulièrement réussi je le peins. C’est l’œuvre au deuxième degré. Cela renouvelle très agréablement la palette, mais il faut éliminer tout risque de mièvrerie par beaucoup de force.

 

Je me suis mise au nu. Dans mon entourage il commence à être de bon ton d’accrocher son nu dans sa chambre. Je préfère cent fois peindre une jolie femme de cette façon, c’est tellement plus vrai. Même l’expression du visage s’en ressent : elle se dépouille elle aussi et devient toute simple et ingénue. Il n’y a rien de plus agréable à peindre qu’une belle peau qui vous renvoie la lumière en mille reflets. Quand elle ne vous renvoie rien du tout, comme le buvard, c’est triste, il faut inventer.

 

Un planning judicieux m’ayant fait jadis fabriquer mes modèles de manière à en avoir aujourd’hui tout un choix sous la main, je peins souvent mes enfants, les grands, les moyens, les petits. D’autres aussi.

 

J’aime peindre les petits (les gentils, pas les bêtement insupportables, dont j’ai horreur). Ils ont des yeux merveilleux. Cet été, je faisais une grande toile la nuit sur le port de Menton. Une nuée d’enfants, attirés par mon activité et mon éclairage (un véritable phare au butane), s’étaient groupés dans mon dos. Les adultes, plus discrets, se tenaient un peu plus loin. Ils sont restés là trois heures à me regarder peindre. Je les maudissais, ainsi que leurs parents qui les couchaient si tard. C’était terrible de sentir toutes ces paires d’yeux braquées sur ma toile, mes brosses, mes mains. Quand j’avais trop envie de les jeter à l’eau, je me retournais, je les regardais et …j’étais désarmée pour un moment, tant ils avaient des regards ravissants attentifs, sérieux et d’une incroyable bienveillance.

 

Mais je ne me suis pas risquée à rompre le charme en leur parlant : cela les aurait mis de si bonne humeur que je n’aurais plus pu rien faire. Naturellement, la toile était peinte n’importe comment et m’a tout juste servi de document pour une seconde.

 

J’aime les beaux modèles, les expressions douces, les paysages soit très dépouillés, soit très structurés, où la végétation semble jaillir de terre avec fougue et exubérance, en explosion, les contre-jours où la lumière est particulièrement présente.

 

J’ai besoin de fixer des images heureuses et fortes d’un monde qui en réalité m’angoisse. C’est ma façon personnelle de faire « de la bonne magie », d’effacer ce que je n’aime pas. Voilà peut-être la raison pour laquelle je suis plutôt réaliste : cela ne m’aiderait pas de me réfugier dans l’imaginaire. Pour le moment c’est avec le réel que je me sens aux prises, c’est lui que j’adore ou que je déteste.

 

Cela ne m’empêche pas d’adorer les transpositions des autres. Chagall, Boulgakov m’enchantent, m’ensorcellent. Van Gogh et Soljenitsyne, qui sont réalistes, me bouleversent sans doute plus profondément.

 

Van Gogh, de Saint Rémy, écrivait dans une période de calme à son ami Emile Bernard :

 

« Quelque haïssable que soit la peinture, et encombrante au temps où nous sommes, celui qui a choisi ce métier, s’il l’exerce quand même avec zèle, est homme de devoir et solide et fidèle ».

 

Haïssable et encombrante, la peinture, ô combien ! Dans toutes les acceptions de ces deux termes ! On me supporte à la maison et on a beaucoup de mérite …

 

Pour le reste …je ne suis qu’au début d’une quête longue et difficile, qui m’a déjà changée en profondeur me donnant parfois le sentiment de devenir quelqu’un d’autre.

 

« Je fais de la peinture », comme on dit…

 

 

La peinture me fait.

 

 

                                                                                              Monique Riffault - 1973  

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 16:13
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
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Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.
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Photographies d'oeuvres de l'artiste.
Photographies d'oeuvres de l'artiste.

Photographies d'oeuvres de l'artiste.

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 22:19

Pour l'exposition à la Galerie "Art 3"  3, avenue de Suffren 75007 Paris de ses peintures 1976-77-78 du 18 mai au 6 juin 1978


1978-vernissage-photo-3-avec-Jean-Prasteau.jpgavec Jean Prasteau





     "Il y a des peintures qui font penser au bassin d'une nymphée, profonde, attirante, donnant l'irrésistible envie de s'abandonner aux eaux vertes pour s'en aller au-delà des apparences. Peints aux cours de ses errances sous les vieux oliviers nichés sur les terrasses des hauts pays de Nice et de Menton, dans une tiédeur bourdonnante d'insectes, les paysages de Monique RIFFAULT sont des appels. La Vallée des Merveilles n'est pas loin avec ses signes mystérieux.

Mais la magie de cette peinture n'a rien de maléfique. C'est celle de la sérénité et du rêve.

Le cri des digitales en bouquet, que peint Monique RIFFAULT, attentive à la vigueur des fleurs, comme le regard de ses beaux portraits, procurent le même singulier enchantement. L'oeil de l'artiste n'en finit pas de s'émerveiller devant la douce et rude beauté des villages et des oliveraies, la force jaillissante des couleurs et la vérité tendre des êtres.


Jean PRASTEAU



"Monique RIFFAULT présente jusqu'au 6 juin, à la galerie "Art 3" 3, avenue de Suffren, ses peintures récentes : fleurs, paysages et portraits. Elle a de bien heureuses couleurs et sait faire rêver de la sérénité des hauts et sensibles pays de Nice et de Menton, peuplés d'oliviers millénaires."


 Le Figaro 30 mai 1978



" Monique Riffault (Galerie "Art 3" 3, avenue de Suffren)
Une peinture du bonheur, c'est si rare aujourd'hui !
Une peinture où s'allient le talent et la générosité, la justesse du regard et l'amour exultant des êtres et des choses : c'est ce que nous offre Monique Riffault, avec ses portraits de bambins songeurs, deux nus féminins tendrement sensuels, et surtout - par le nombre - l'univers végétal, jardins, serres ou sous-bois méditerranéens, eux-mêmes moins décrits que caressés dans une lumière ouatée et presque voluptueuse qui se souvient sans doute de ce "vert paradis des amours enfantines...". (jusqu'au 6 juin) "


Roger DELNEUFCOURT
LE NOUVEAU JOURNAL 27 MAI 1978



"MONIQUE RIFFAULT (GALERIE ART 3)
Monique Riffault, peintre de la réalité poétique, est émue aussi bien par les paysages , les fleurs, les êtres. Dans un métier sérieux qui n'exclut pas la joie de peindre, elle cherche à nous faire partager son émerveillement. D'une brosse souple elle met en évidence la quiète beauté d'un site, d'un visage, en une coloration que nul ton douteux ne vient troubler."

LE PEINTRE - 1er juin
Jean CHABANON



"Monique Riffault
Fenêtres ouvertes sur des paysages de Provence, nus épanouis, portraits d'enfants et d'adolescents d'une facture de plus en plus affirmée, Monique Riffault nous fait partager une vision sereine des êtres et des choses dans un foisonnement de couleurs chaudes. C'est une peinture saine, une idée de bonheur (Galerie Art 3).

 B.G.
 L'AMATEUR D'ART - 1er JUIN
 Bertrand GAUTHRON



"Ce sont les harmonieuses hauteurs qui dominent Nice et Menton qui offrent à Monique Riffault le meilleur de son inspiration. Elle se complaît dans des sites envahis par les arbres, les plantes, les fougères, dans une jungle occidentale dont elle traduit l'attrait. Elle peint avec bonheur un petit village niché dans un creux, en pleine montagne, une modeste église dont le clocher domine les frondaisons. Elle aime aussi, pour son plaisir et le nôtre, peindre des fleurs aux pétales épanouis, une jeune maman et son bambin endormi, des nus chastes et détendus. On décèle en Monique Riffault une exubérance qui sait ne pas aller au delà de l'excessif. (Galerie Art 3, 3 avenue de Suffren).

PANORAMA DU MEDECIN - 30 MAI
Robert BARRET



"On est en revanche vraiment charmé par les fleurs vigoureuses et tendres que Monique Riffault (2) ramène des tièdes paysages de la région entre Nice et Menton. Magie de rêve qui hante le propre émerveillement de l'artiste , reflété avec discrétion en des espaces peints, évocateurs et souvent émouvants."

LA PRESSE FRANCAISE - Pierre ANGEL
19 MAI 1978






Pour l'exposition à la Galerie "Art 3"  3, avenue de Suffren 75007 Paris de ses peintures du 26 novembre au 11 décembre 1975


Galerie Art "3"

Monique Riffault

Très délicate, très sensible exposition d'oeuvres de 1974-1975 de Monique Riffault. Ses peintures qui sont les témoins clairs d'un réel apaisant cherchent avant tout à recréer un environnement harmonieux. Les paysages nous convient à la rêverie, au silence, dans une atmosphère parfois féérique, comme dans une des oeuvres où le velouté des plans s'accordent à des blancheurs très affinées. Compositions, fleurs peintes d'une manière alerte voisinent avec quelques portraits très attachants.

Rêva Rémy


L'Amateur d'Art
n°578 du Jeudi 11 mars 1976





Pour l'exposition à la Galerie "Art 3"  3, avenue de Suffren 75007 Paris de ses peintures du 29 novembre au 15 décembre 1973


Galerie Art "3"

Monique Riffault

Cette artiste dont la sensibilité très affinée est mise au service d'une réalité tendre, peint la nature, la vie dans des harmonies de bleuté, d'ors, de rosés, de verts tendres en accord avec un sentiment contemplatif du monde. Ici, c'est le saule de Ville d'Avray, ailleurs les collines de Menton ou Menton la nuit, vue dans une atmosphère de fête féérique. Même sensation avec la toile Olivier de Noël, hymne à la joie de l'enfance. Outre les paysages qui sont les reflets d'un réel poétisé, Monique Riffault peint des nus, des fleurs et surtout des portraits de jeunes enfants dont l'expressivité est remarquable.

Rêva Rémy 
La Revue Moderne

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Présentation

  • : Monique Riffault, Artiste peintre, paysagiste et Médailleur
  • : Un titre de blog sous forme de question ! Et pourquoi pas ! Ce blog propose quelques réponses. Il évoque surtout son oeuvre ainsi que celles d'autres artistes l'ayant connue.
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